samedi 31 août 2019

Le Bonheur ? à la Bonne Heure !




Hé oui, on est tous à la recherche du bonheur. Une quête effrénée parfois, qui peut justement nous faire passé à côté ! Mais au fond, le bonheur, qu'est ce que c'est ?
Un mythe diront les plus pessimistes, un art de vivre diront les autres. Parce que si on attend qu'il vienne à soi, effectivement, on peut attendre longtemps !
Entre : je serai heureux "quand j'aurai un travail", "quand j'aurai un enfant", "quand j'aurai trouvé ma moitié idéale", "quand j'aurai une nouvelle voiture", "quand j'aurai gagné au loto", etc, etc, etc….
Autant dire que le bonheur dans ces conditions, c'est comme l'arlésienne, on l'espère mais on ne le voit jamais venir, alors… on se désespère. Forcément.
Alors que…
Si on en croit Voltaire qui disait " j'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé", on se rend compte que la recherche du bonheur ne date pas d'aujourd'hui.
Et cette façon de voir la vie fait de plus en plus d'adeptes aujourd'hui.
 
N'attendez pas pour être heureux !
 
Mais attention, ne pas confondre le bonheur et la joie. Le bonheur serait composé d'un ensemble, on est "globalement" heureux ou pas. Alors que la joie, c'est plus facile, parce qu'elle ne concerne qu'un instant T. C'est un moment volatile, qu'il faut savoir saisir au passage : le sourire d'un(e) inconnu(e) au supermarché, un mot d'enfant, une lumière particulière, une qualité de silence ou au contraire une musique qui vous transporte…
Il existe des tas de façons de cultiver la joie. Et oui, la joie, ça se cultive ! Il faut être attentif, savourer les petites choses, anodines au quotidien mais dont on mesure le vide une fois qu'on les a perdues : la caresse d'un être aimé, un repas de famille, une sortie entre amis, ou la présence d'un animal. Au final, lorsqu'on vit pleins de petits moments de joie et bien : c'est le bonheur !
  • Mais on peut aussi être heureux lorsqu'on est seul. Il faut même, se réserver des petits moments d'intimité et de retour à soi. Une balade dans la nature, le vent sur sa peau, le chant des oiseaux, ou la beauté d'une fleur sont autant d'occasion de réveiller ses sens, noyés dans le stress du quotidien.
 
  • Bien sûr, il est des moments difficiles dans la vie, on ne peut pas être heureux tout le temps : il y a aussi le temps des épreuves. Elles sont inéluctables, alors ayons la sagesse de les accepter et de voir ce qu'elles nous apportent. Car au delà du chagrin, du sentiment d'injustice aussi parfois, il y a forcément du positif. Les épreuves peuvent nous amener à nous surpasser, surpris que nous sommes d'avoir pu oser, d'avoir pu continuer, d'avoir pu survivre même parfois. On se découvre une force de caractère, ou des sentiments de compassion qu'on pensait ne jamais pouvoir éprouver à l'encontre de certaines personnes. Les épreuves sont des leçons de vie qui nous aident à grandir. Lorsqu'on est dans cet état d'esprit, alors on ne les vit plus aussi douloureusement. On arrive même à lâcher prise et à avoir confiance dans la vie, qui finalement nous réserve ce que l'on a besoin de vivre pour ressentir, et comprendre.
 
La vie fait de nous des êtres complets. Savourons chaque instant, le simple fait d'être en vie est à lui seul une chance, un bonheur à visage multiple.
 
Petit exercice d'entraînement au bonheur :
Chaque soir, avant de dormir, pensez à 5 petits moments de la journée qui vous ont fait du bien. Si si, c'est possible, essayez et vous verrez !
 
Etre présent à soi même, se découvrir, laisser vagabonder son imagination est un pur bonheur à partager sans modération ! Osez l'inattendu, le ridicule, le décalé,
 
soyez heureux !
 
 
Soyez VIVANTS !!!
 
 
Et vous qu'en pensez-vous ?
 Qu'est ce qui vous rend heureux ?

jeudi 29 août 2019

A LA VIE, A LA MORT...




Vous vous êtes certainement déjà interrogé(e) sur le sens de la vie, "qu'est ce que je suis venu(e) foutre dans cette galère ?" quand tout va mal… ou alors "elle est pas belle la vie ?" quand tout vous sourit. Certains diront selon la maxime bien connue aujourd'hui que "la vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible". Bon, et après ? j'en fais quoi ?
- Petit, la vie s'étire à perte de vue, longue, longue, si longue que le temps passe à la vitesse d'un escargot et qu'on a l'impression de ne jamais en voir le bout, -"marre de l'école et de toute façon j'ai jamais droit de rien faire alors !"
- Plus grand, on commence à mesurer l'étendue des dégâts, - "la société est vraiment pourrie, et les parents ne comprennent jamais rien de toute façon !"
- Adulte, on est déjà résigné (pour la plupart) à vivre selon les standards en vigueur, fini les révoltes, on entre dans le rang métro-boulot-dodo-crédits parce que de toute façon : - "à quoi bon ? c'est pas nous qui allons changer le monde alors… c'est comme ça pis c'est tout qu'est ce que tu veux y faire ?"
- Vieux, tiens, c'est drôle cette distinction entre le monde des adultes, actifs, et celui des vieux, plus bon à grand chose "qu'à coûter une blinde à la société". Bref. Vieux donc, on se dit que - "ma vie est derrière moi, elle est faite, mais si j'avais su, j'aurai…."

J'AURAI QUOI ? pourquoi faut-il attendre qu'il soit trop tard pour AGIR ?
 
Je crois tout simplement que c'est LA PEUR qui nous paralyse, et que quand on est trop vieux, on se donne bonne conscience en disant "si je pouvais", "mais vous comprenez, à mon âge, c'est trop tard, le corps ne suit plus et la tête ne va pas tarder à prendre le large elle aussi voyez…"
 
Oui, c'est difficile. NON, TRES difficile, de nager à contre-courant. C'est épuisant. Souvent je me demande quelle est cette force qui me pousse à continuer malgré tout. L'amour de mes enfants avant tout, certes. Le rempart ultime contre l'abandon total de soi même, même lorsqu'ils sont grands, même lorsqu'ils sont autonomes. Parce que la vie nous pousse vers la sortie, mais ils restent nos petits, même si un jour c'est eux qui prendront soin de nous. Mon dieu quelle horreur, non jamais ça ! Tout comme nos propres parents l'ont certainement déjà pensé avant nous, et pourtant… Nos grand-parents, non, je ne pense pas parce qu'il était normal avant que les anciens habitent chez leurs enfants, ils se rendaient utiles aux petites tâches ménagères, gardaient les enfants. Aujourd'hui c'est une organisation familiale obsolète, bien que cela perdure chez certaines familles. La société change, ses valeurs aussi. Plus individualistes.
 
Est ce un mal ? Je ne pense pas, jusqu'à un certain point.
 
Combien sommes-nous à avoir pensé aux autres au détriment de nos propres désirs, combien d'élans bridés, combien de rêves suicidés ? Le besoin de réalisation de soi est une réalité aujourd'hui. Il est sans doute aussi une façon déguisée d'avoir de la reconnaissance pour qui l'on est vraiment. Le problème c'est que ce besoin de reconnaissance, nous ne devons pas l'attendre des autres, mais nous l'accorder à nous mêmes d'abord. C'est un travail sur soi long - qui se compte en années, douloureux. Mais lorsque vous serez prêt à franchir le pas, vous le saurez. Vous le saurez parce qu'une force qui vous dépasse vous fera faire l'impensable, vraiment. Mais vous saurez que c'est juste. Qu'il faut le faire parce que vous n'avez pas le choix. C'est ça ou mourir. Il y a des tas de façons de mourir. On peut même rester vivant et être tout à fait mort à l'intérieur.
Une fois que l'on a intégré que l'on était quelqu'un de "valable", timidement d'abord,  on se donne le droit de laisser s'épanouir toutes les richesses en nous. Alors les autres, tout du moins ceux qui seront en empathie avec vous, vous verront sous un nouveau jour. C'est un phénomène étonnant, tout comme la chrysalide qui devient papillon.
Peut être alors feront-ils la même démarche que vous, qu'ils laisseront jaillir le meilleur d'eux mêmes, sans crainte du regard d'autrui. Ils redonneront alors à la vie ses plus belles couleurs…
 

 ET VOUS,
QUELLES SONT LES COULEURS QUE VOUS VOULEZ VOIR DANS LE MONDE ?
COMMENT LES PARTAGEZ-VOUS ? 

mardi 20 août 2019

VOUS N'ETES PAS SEUL.



MIROIR, MON BEAU MIROIR …

Un jour d'hiver dans la campagne. Je traîne mes guêtres comme une âme en peine. Ma tristesse n'a d'égale que le froid cinglant qui frappe mon visage. Cette tristesse m'habille depuis des jours, le monde est sombre, ma vie est triste, je ne m'en sors pas. Tout va de travers : vie personnelle compliquée, pas de boulot, aucune lueur d'amélioration à l'horizon. Autant que tout s'arrête, que je trouve le calme, puisqu'ici je suis inutile. Les "amis" ont déserté mon horizon et les quelques rares qui restent n'ont pas à subir mes problèmes : ils sont précieux, je les aime, en aucun cas je ne veux les ennuyer.
Mes pas me conduisent au hasard, peu importe où je vais, personne ne m'attend, personne ne s'inquiète. Après quelques kilomètres, j'aperçois une mare au milieu d'un champ. Je décide d'y reposer mon corps fatigué, usé.
Combien de temps s'est-il écoulé depuis que je me suis assise sur la terre humide ? Mon esprit s'est évadé, comme une absence. Une de plus. Et tandis que je contemplais la mare aussi noire que mes pensées, un rayon de soleil est venu surprendre mon regard, caresser mon visage d'une presque imperceptible chaleur. En levant les yeux vers cette lumière, j'ai senti les larmes irriguer mes joues, perler sur mes lèvres, mouiller mes mains.
J'ai compris que nous ne voyons que le reflet de notre état intérieur. La vie est triste si nous sommes triste, elle est gaie si nous avons envie de gaieté, elle est espoir quand on prend la vie à bras le corps.
Quoi qu'il en soit, même un paysage désolé d'hiver peut être magnifique. Tout comme je suis magnifique. J'ai toutes les potentialités en moi, il me suffit d'y croire. Il me suffit de faire briller la petite lumière de mon âme. Elle est immortelle, elle survivra à ce corps qu'elle a choisi pour une raison précise dont j'ai perdu le souvenir. Je dois continuer. J'ai des choses à apprendre, à comprendre. Bien sûr c'est difficile. Oui j'aurai des doutes, encore et toujours parce que c'est la nature de l'humain.
Mais je sais que je peux trouver un soutien indéfectible dans la nature, elle me montre le chemin.

 
Et vous,
osez vous vous aventurer au delà des limites
 que vous vous êtes fixés ?